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8 façons d’utiliser votre remboursement d’impôt intelligemment

    Comme la petite fortune enfouie dans les fentes du divan ou le billet de 20 $ rescapé des poches d’un vieux manteau, le «retour» d’impôt enivre avec son doux parfum de retrouvailles financières. Une somme d’argent qui réapparaît de façon presque providentielle! Mais comment renouer efficacement avec cette somme ?

    Il n’y a évidemment pas de mal à se faire plaisir. Un remboursement fiscal de quelques centaines, voire quelques milliers de dollars, ça se prend bien. Ça se dépense très bien aussi ! Voici donc 8 façons d’optimiser et de mettre à profit votre remboursement d’impôt.

    1. Investir par soi-même en ouvrant un compte chez un courtier en ligne

    On n’investit pas à la bourse comme on joue au casino, mais le courtage en ligne offre une façon amusante d’approfondir ses connaissances financières et économiques. En essayant de faire croître sa cagnotte aussi bien sûr!

    Si votre santé financière est déjà aux bons soins de professionnels de l’investissement, votre remboursement d’impôt est un tremplin idéal pour plonger dans le monde boursier, sans trop de risques ni de conséquences fâcheuses. Quelques centaines de dollars peuvent suffire pour s’initier. Avant de vous inscrire à un service, regardez au-delà du branding et choisissez celui qui correspond réellement à vos besoins et à vos moyens. À l’aide du comparateur de courtiers en ligne de Hardbacon, vous pourrez trouver celui dont l’offre est la mieux adaptée à votre profil d’investisseur.

    Cette liste des meilleurs courtiers au Canada est également un bon point de départ après avoir pris connaissance des éléments principaux à considérer dans une plateforme de courtage direct.

    Malgré toutes les bonnes raisons de s’initier à l’investissement boursier, gardez votre sang-froid, multipliez vos sources d’information et prenez les décisions les plus éclairées possible. Par exemple, la saga boursière autour de GameStop en 2021 en a peut-être fait sourire plusieurs, mais la facture a été regrettablement salée pour certains petits investisseurs qui se sont trop laissé emporter.

    2. Investir par soi-même avec un robot-conseiller

    Si l’idée de suivre de près les actualités et les divulgations financières d’entreprises ne vous enchante guère, les robots-conseillers offrent une solution abordable qui vous conviendra davantage.

    Puisque la plupart des robots-conseillers canadiens investissent dans des Fonds Négociés en Bourse (FNB) indiciels, on sort complètement de la logique de sélection d’actions pour viser un rendement qui suit généralement le marché. Ce type de service est donc très intéressant pour les jeunes investisseurs ou néophytes désirant être autonomes, sans pour autant se lancer dans le marché boursier sans filet. D’ailleurs, le comparateur de robots-conseillers de Hardbacon permet de faire le tri pour dénicher celui qui est le mieux adapté à ses besoins.

    3. Investir en soi avec une formation

    Ce n’est plus un scoop pour personne : l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences est désormais un processus qui dure toute une vie. Du moins, l’idée que notre éducation prend fin au début de la vingtaine est largement dépassée.

    Au niveau des frais de scolarité, plusieurs formations peuvent faire l’objet d’un crédit d’impôt non remboursable, ce qui contribuera au remboursement de l’année suivante. Certes, on fait surtout allusion aux formations spécialement destinées à faire avancer sa carrière, mais ce n’est pas tout. Suivre une formation culinaire en ligne simplement pour le plaisir peut aussi avoir un impact financier positif, ne serait-ce qu’en réduisant les dépenses en restaurants.

    Puis, faut le dire, il n’y a pas que l’argent et le travail dans la vie! Apprendre une nouvelle langue, ça peut complètement changer notre façon de voyager. Tout ajout à notre boîte à outils ne peut qu’avoir d’heureuses conséquences.

    4. Investir dans sa bonne conscience en faisant un don

    Bon nombre d’œuvres caritatives ont eu de la difficulté à renflouer leurs coffres en raison de l’impossibilité d’organiser des événements de collecte de fonds. Si le cœur vous en dit, utilisez votre retour d’impôt pour redonner. Environ 50 % de la somme vous sera remise sous forme de crédit l’an prochain.

    5. Investir dans la sécurité de ses proches avec de l’assurance vie

    Si des proches dépendent de vous pour subvenir à leurs besoins, il est grand temps de souscrire à une assurance vie. Le comparateur d’assurance vie de Hardbacon est le meilleur point de départ pour entamer votre magasinage.

    En passant, saviez-vous qu’elle peut aussi s’ajouter à votre stratégie d’épargne, advenant que votre CELI et votre REER soient déjà bien garnis? Voilà donc une autre bonne raison d’avoir une assurance vie.

    6. Investir dans sa santé physique

    Des études tendent à démontrer qu’il y a une corrélation entre la santé financière et la santé physique. Quiconque ayant croulé sous les dettes pourra vous en parler. Or, il y a aussi lieu de croire que la relation va dans les deux sens. Être en forme et bien dans sa peau peut avoir des effets positifs sur ses finances personnelles.

    Si vous tenez absolument à vous gâter avec votre remboursement d’impôt, pourquoi ne pas le dépenser sur un produit ou un service qui aidera dans votre mise (ou remise) en forme ? Avec les mois confinés qu’on vient de traverser, c’est le temps de s’équiper pour jouer dehors un peu. Ou peut-être même s’équiper pour rester actif à la maison advenant une autre situation similaire.

    7. Investir dans sa tranquillité d’esprit en renflouant le coussin de sécurité

    On aurait peut-être dû le mettre au haut de la liste puisque c’est la base une fois les dettes remboursées. Dans le meilleur des cas, le fonds d’urgence devrait couvrir les dépenses courantes pour trois mois. Le CELI est un outil relativement convivial permettant de cumuler et de faire croître son coussin de sécurité.

    8. Investir dans sa santé financière et mentale en remboursant ses dettes

    On connaît le sermon par cœur. La seule chose qu’on doit se rappeler, c’est qu’il est toujours préférable de verser ses remboursements excédentaires sur la dette au taux d’intérêt le plus élevé. Prenons un exemple :

    Vous avez :

    • un solde de carte de crédit de 1000 $ à 20 % d’intérêt;
    • un solde de marge de 5000 $ à 10 % d’intérêt;
    • un solde hypothécaire de 50 000 $.

    Une fois vos paiements mensuels minimum effectués sur les trois financements, il est plus avantageux de verser l’excédent sur la carte. Peu importe son solde, c’est elle qui vous coûte le plus cher en intérêts.

    En espérant que nos suggestions vous inspirent un peu. Mais rappelons-nous qu’il n’y a pas de recette parfaite one size fits all pour maintenir une bonne santé financière. Il n’y a pas de mal à se permettre une dépense frivole de temps en temps non plus. Au final, tout est une question d’équilibre.

    Avant de passer au web et à l’écriture, Mickaël a travaillé en finance et en immobilier pendant une dizaine d’années. Depuis sa réorientation vers les médias, il a produit des milliers de chroniques, reportages et contenus publicitaires. En 2017, Québecor l’a mandaté pour développer et piloter la plateforme Porte-Monnaie. Le passionné du monde des affaires et de sensations fortes agit maintenant comme Directeur au contenu chez Hardbacon.