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Alain Desbiens : à la découverte d’un pionnier de l’industrie des FNB

Par Clément Deffrenne | Publié le 06 déc. 2022

a person holding up his finger

    Alain Desbiens est un des pionniers de l’industrie des FNB au Canada. Aujourd’hui directeur des FNB au Québec chez BMO, il a acquis durant sa carrière une expérience significative qu’il nous partage au travers de son entrevue avec Julien Brault. Maîtrisant du bout des doigt les chiffres sur le marché des FNB au Canada, il révèle comment l’investissement dans les FNB n’a pas ralenti depuis le début de la crise et présentes les FNB, symboles boursiers à l’appui, les plus convoités en ce moment. 

    Originaire de l’Outaouais, Alain est passé par l’Université Laval et l’Université McGill avant de rapidement faire ses premiers pas dans le secteur financier. Il enchaînera ensuite plusieurs fonctions dans la distribution de produits financiers et côtoiera notamment Jean-Guy Desjardins, qu’il considère comme un «mentor extraordinaire»

    En avril 2010, Alain devient le premier employé engagé chez BMO pour faire la promotion des FNB. Dix ans plus tard, il occupe le poste de directeur des FNB et BMO a conforté sa place de géant du marché canadien, avec plus de 140 FNB et 62 milliards d’actifs. Si BMO en est là aujourd’hui, Alain Desbiens n’y est certainement pas pour rien. 

    Alain Desbiens et l’argent

    Son premier souvenir lié à l’argent, Alain le doit à son père, alors directeur d’une caisse populaire. Ce dernier avait emmené le jeune Alain dans la voûte et lui avait rempli les mains de liasses de billets. Alain en avait tiré une belle leçon. Ça lui a permis de désacraliser l’argent et de se rendre compte que c’est bien beau d’avoir de l’argent, mais il faut que ce soit utile. 

    Lorsqu’il s’agit de parler de ses revenus ou de son actif net, Alain est malin et préfère nous donner quelques statistiques, qui n’en reste pas moins intéressantes. Il soutient que 50% des ménages au Canada n’ont pas 10 000$ d’actif et font moins de 50 000$ brut de revenu. De l’autre côté du spectre, 5% des familles canadiennes ont plus de 1 000 000$ d’actif et font plus de 250 000$ de revenus. Alain explique qu’il se situe quelque part entre ces extrêmes. 

    Son conseil le plus puissant pour s’enrichir, c’est qu’il faut se bâtir un fonds d’urgence contenant trois à six mois de dépenses. Deuxièmement, il faut investir dans sa propre éducation financière. Et troisièmement, il faut toujours essayer de mettre de côté 10% net de ce que l’on gagne, pour être indépendant financièrement.

     

    Clément est un rédacteur spécialisé en finances personnelles. En charge des médias sociaux et des communications chez Hardbacon, il saura vous divertir à travers ses articles aux thèmes divers et variés.